• Hier encore, on pensait que la journée serait pourrie, or, des neuf heures  matin, un ciel bleu nous faisait coucou, et le Soleil était au rendez-vous... Décision est prise de faire la randonnée des 70 km proposée aux clubs qui nous ont fait l'amitié de participer. Nous étions une vingtaine, la moitié choisirent de la faire en sens inverse, et l'autre, dont Bébert et moi de la faire telle qu'elle était proposée... Et nous voilà parti ! Peloton groupé jusqu'à la sortie de La Rochette, mais me sentant des fourmis dans les jambes, je profitais de la première montée sur Rotherens pour prendre le large... Au bout de quelques km, je fus rattrapé par deux jeunes cyclistes roulant à 30 à l'heure ! Je sautais dans leurs roues, et à leur grand étonnement, ils ne parvinrent pas à me semer ! C'est seulement après Chamoux qu'il bifurquèrent, alors que sagement, je suivais le fléchage fait pas mes amis... Au 35 ième km, je mettais pied à terre à l'endroit précis où Jeudi, je tamponnais les feuilles de route des concurants. Je prenais quelques photos de ce beau paysage, et j'en envoyais une avec quelques mots à Jean Balsy, mon Frangin. en lui demandant si je pouvais en envoyer une à ma fée Lily, sachant qu'elle est très fatiguée et qu'elle doit se trouver en famille, et j'ajoutais, que sans réponse, je ne le lui enverrai pas. Mes amis arrivèrent au bout d'un quart d'heure. Et nous voilà reparti pour la deuxième partie du parcours ! Cinq km plus loin, voilà que mon port. sonne. D'habitude, je ne répond pas, mais comme j'attendais un coup de fil concernant ma maison, prudent, je mis pied à terre pour répondre. C'était Jean Balsy, mon frangin sur le blog. " Tu l'as appelée ?" " Non. on roule. Embrasse-là pour moi. " Et me voilà reparti à fond la cale pour rejoindre mes amis qui roulaient à une allure modérée, en prévision de la forte montée sur Aiton à partie d'Aiguebelette. A peine ai-je recoller le peloton, qu'à nouveau, le tél. ! Encore Jean :" pour l'appeler, elle vient de me dire qu'elle te dira quand. Voilà"... C'ette fois je ne prends pas le temps de répondre, mes amis sont assez loin et il me faut à nouveau sprinter pour les rejoindre ! A Aiton, après l'arrêt pipi, je demande à l'ami Bébert de me photographier avec mes amis, car j'y apparais rarement... Je suis en maillot bleu, (collant comme les aiment ma chère fée Lily) et me tenant par le cou mon copain Joseph, mon cadet de dix ans. Ca m'a fait plaisir, mais un peu moins que s'il s'était agi de bras féminins ! Et nous voilà reparti pour la dernière partie du parcours... Quelques km plus loin, à nouveau le tél. C'est Vanillette, ma chère fée Lily. " Tu voulais m'appeler Hugues ?" " Non. Nous sommes en course. Bisous." Et me voilà une nouvelle fois obligé pour les rejoindre, et sans ralentir je m'élançais à nouveau  à la faveur d'une légère montée sous les exclamations de mes amis. (Il y avait parité) Et une nouvelle fois, la sonnerie de portable. Mais comme j'avais de l'avance,... C'était à nouveau ma fée Lily. " Je t"ai envoyé un message vocal" J'ai voulu l'écouter mais j'ai vu que si j'appuyais sur la touche en question, son portable allait sonner, et comme mes amis arrivaient sur moi, je replaçais mon appareil à l'endroit approprier, et nous voici attaquant les derniers km... A deux km d'Allevard, le Soleil avait disparu sous de gros nuages menaçant ! Sauve qui peut ! J'ai ouvert mon portail en sursautant devant un coup de tonnerre ! A peine rentrer avec mon vélo dans la cuisine, que la pluie commençait à tomber. Après la douche, elle tombait en trombe, et à l'heure où je termine cet article pour la seconde fois, elle continue à tomber ! A mon compteur, 71 km 300, miyenne, 20km 200..

    sortie du 26 avril

     


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  • Et pourtant, elle tourne.Et pourtant, elle tourne.Trois siècle avant la naissance de Syracuse, le 22 Juin 1633, Galilei alors âgé de 70 ans est condamné à vie par la congrégation du Saint office, le bras judiciaire de l'inquisition. Après avoir renié ses convictions scientifiques,, et en particulier le fait que la terre tourne sur elle-même, Galilée murmure: " Et pourtant, elle tourne !"....Elle tourne, et par conséquent  nous aussi. mais pas à la même vitesse ! Si tu habites au niveau de l'équateur, tu tournes à environ 1400 km/h tandis que ton frère qui vit au Maroc ne bouge, lui, qu'à 1000 km/h. Et si par extraordinaire ta sœur habitait l'un des pôles, elle bougerait aussi, mais elle tournerait en rond, en même temps que la Terre tourne sur son axe de rotation, et sans s'en apercevoir, pas plus que ses frères...


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  • 57 palets ! Joyeux anniversaire, mon Dane !Ce petit bonhomme, c'est un cadeau que m'avait fait ma princesse le 14 Avril 1957. Prolétaire, je travaillais de nuit dans une usine de soie artificielle, lorsque que, vers deux heures du matin, le contremaître me mit une main sur mon épaule et me dit qu'un ami m'attendait à la sortie pour un heureux événement ! Au fond de la voiture, un peu pâle, les yeux pleins d'amour de ma douce Elvire m'accueillirent. Prévenu, le docteur Pierre Fugain nous attendait à la porte de la clinique... Une bise sur le front, et nous voici dans la "salle de travail", car notre toubib qui était aussi notre ami, voulait que je sois son "assistant !" C'est ainsi que j'appris ce que voulait dire " Elle est à cent sous", et que j'entendais des: "Pousse ! Pousse ! Stop ! Respire à fond ! " Puis, s'adressant à moi: " Tu préfères une fille ou un garçon ?"  " Une fille !" Alors, pendant que le nouveau venu s'époumonait à grands cris, mon ami Pierre, riant comme un bossu, s'exclama: Pour une fille, je trouve qu'elle a de belles roupettes !                                                                    En embrassant mon épouse, je compris combien je l'aimais !.... Joyeux anniversaire, mon Dane...   

       


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  • Cette chanson de Gérard Lenormand, correspond bien à cette ballade que nous avons faite hier dans une ambiance amicale, sans se tirer la bourre ! A 1 h 20, qu'elles étaient douces, ces bises échangées, non entre 4 fées, mais 5 !!! Catherine, du club de Pontcharra et que je ne connaissais pas, s'étant jointe à nous... Par terre, la parité ! 5 dames pour 4 hommes ! C'est pas moi qui vais m'en plaindre ! Et le Soleil, un Soleil d'un mois de Mai était avec nous... Premier arrêt à Pontcharra pour procéder à un déshabillage et pour certains vidanger leur vessie...Et nous voilà repartis, papotant, sagement en file indienne, quand les pistes cyclables se terminaient... Comme il m'arrive très souvent quand je suis subjugué par de belles gambettes, et que notre Bébert nous fait prendre la direction nord, puis sud, puis sud-ouest, je ne sais plus où je me trouve ! Quand après de belles grimpettes je demande où nous sommes, Bébert explique, que nous sommes en plein dans les vignes des vins de Savoie ! Les paysages sont splendides et les couleurs printanières sont un enchantement ! On sens la vie s'épanouir. Vers 16h 30, nous voici, après une très longue descente, sur les rives du lac de St. Hélène. Un bon quart d'heure pour se restaurer. C'est à Catherine dont j'avais apprécié ses qualités de grimpeurs, que j'ai confiés mon appareil photo, pour immortaliser cette magnifique journée, sans incidents.

    Aujourd'hui repos, et demain, mes copines et amis savent que je ne serais pas avec eux pour la sortie de mercredi... En effet, en matinée, je vais sortir mon vélo "toulousain" et rouler jusqu'à Faverges rien que sur du plat... Aller-retour, 120 km... Comme conformément à la nature, certaines de mes cellules meurent sans se régénérer, j'ai encore perdu des capacités d'endurances, et pourtant, je l'ai constaté hier, je me sens aussi "fort" que l'an dernier... Serais-je né sous une bonne étoile ? Ce matin, la fée des étoiles m'a souhaité une bonne fête... C'était pas un poisson d'Avril... Il parait que c'est la SI. Hugues...

    la ballade des gens heureux

     


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  • Cirque Reignier ZavattaCirque Reignier ZavattaSpectacle plaisant, mais moins que le cirque Triomphe de l'autre jour. Le clou étant selon moi les pitreries et les acrobaties d'un chat qui s'amusait comme un fou et qui semblait adorait ses maîtres tant il leur donnait des coups de tête affectueux au  cou après chaque numéro. La direction nous ayant prié de ne pas prendre de photos, j'ai choisi sur le net ce chat à cause de la ressemblance... c'est Paris, il y a beaucoup de décennies, au cirque de Moscou, que j'avais assisté pour la première fois à un numéro de chats présenté par le célèbre clown Popof.


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